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Paroisse Notre-Dame sur la Varenne

« Ce qu’il y a de petit, d’humble : C’est le chemin tracé par Marie, un chemin d’humilité !
L’Evangile de l’Assomption n’existe pas, mais la Tradition apostolique l’atteste. C’est le pape Pie XII, en 1950, qui après consultation des évêques et du peuple de Dieu, proclame au nom de toute l’Eglise le dogme de l’assomption de la Vierge Marie.
L’Evangile du jour est celui de la visitation en lequel Marie confesse la sainteté du Nom de Dieu, sa puissance ».

 

(photo : la Vierge de Pontmain à Notre Dame d’Ambrières)

Messe de l’Assomption de la Vierge Marie à Notre Dame d’Ambrières

L’homélie du Père Pierre-Marie

Chers amis, ND rassemble des foules en cette fête de l’Assomption, à Lourdes, à Pontmain, …dans certaines églises paroissiales ou dans de modestes sanctuaires comme la chapelle de ND du Hec. Cet humble sanctuaire, au milieu de la forêt de Mayenne et riche d’histoire, a donné son nom à notre paroisse ND du Hec regroupant 8 villages. La France est couverte de prestigieux bâtiments comme ND de Paris mais aussi d’humbles sanctuaires, comme pour nous rappeler ce qu’il y a de grand et de petit/d’humble, en cette fête de l’assomption.
Ce qu’il y a de grand :
Le mois d’août est illuminé de cette fête du 15 août. Depuis les VIIe et VIIIe s, en Orient, le mois d’août est le mois de Marie, en lien avec la fête du 6 août, à savoir la fête de la transfiguration du Seigneur qui avait préparé les apôtres à la résurrection du Seigneur, le 1er Ressuscité. Après la résurrection du Seigneur qui est la victoire sur le péché et sur la mort, « il convenait » que cette résurrection soit la première partagée par sa Mère, faisant de cette assomption, dans l’attente de notre propre résurrection, à la fin du monde et au retour du Christ, « le signe d’espérance et de réconfort pour tout le peuple » de Dieu.
La 1e lecture ne parle pas seulement de signe mais de « grand signe apparu dans le ciel, une Femme ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de 12 étoiles ». La basilique ND des miracles de Mayenne, dans un vitrail au-dessus du chœur, représente ainsi Notre-Dame. Marie, l’humble servante du Seigneur, c’est grand puisque la 1ere, elle est associée à la gloire de Dieu, comme le dit si bien le verset alléluiatique : « Aujourd’hui s’est ouverte la porte du paradis : Marie est entrée dans la gloire de Dieu ; exultez dans le ciel, tous les anges ». Marie ne cesse de tourner notre regard vers le ciel, vers ce qui est grand, vers ce qui est haut (« Plus haut », disait la devise des JO), vers ce qui est toujours plus haut que nos horizons du quotidien. Nous sommes faits pour la vie, la plénitude de la vie, de la vie éternelle.
En traversant les épreuves de la vie, on peut lever les yeux vers  Marie, pour continuer à espérer. Ayons une statue de ND dans nos maisons pour, de temps en temps, lever notre regard vers Marie ou portons une « médaille miraculeuse ». L’espérance se nourrit d’espoirs humains, de signes, mais elle brille surtout en nos vies quand tous les espoirs humains sont vains. « Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez votre grâce en ce monde et la vie éternelle dans l’autre, parce que c’est vous qui l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses ». Espérer Dieu à cause de Dieu, c’est cela l’espérance. C’est grand. »…
 
 
Le texte complet de l’homélie