L’onction des malades est à différencier de l’extrême onction donnée aux personnes qui se préparent à mourir. L’onction des malades-réalisée avec de l’huile consacrée par l’évêque – existe depuis très longtemps, mais c’est à l’époque de Charlemagne que l’onction faite aux personnes malades est devenue l’onction des mourants. Elle s’accompagna alors d’une confession et devint alors plus tournée vers une guérison spirituelle que corporelle.
Depuis Vatican II, l’onction des malades est de nouveau un sacrement proposé aux personnes malades ou affaiblies par la vieillesse (et non uniquement mourantes), pour vivre la grâce du réconfort et du courage dans ce qu’elles traversent. Il peut s’agir tant de malades souffrant dans leur corps que psychiquement, ou même de personnes se préparant à une grave opération chirurgicale.
Le sacrement de l’onction des malades peut être célébré à l’hôpital, chez la personne malade si elle ne peut se déplacer, mais il est aussi vécu de façon communautaire et proposé lors de messes dominicales. À travers les mains du prêtre, c’est Jésus qui vient toucher les malades avec douceur, compassion et tendresse. Se préparer à ce sacrement et le recevoir permet aussi de retrouver un sentiment d’apaisement envers son corps malade ou affaibli, et de renouveler son espérance envers Dieu pour qui chaque vie a une valeur infinie.
Alice Ollivier pour Hozana.org