« Là où prospèrent la misère et la souffrance, c’est là où il n’y a pas de générosité, de partage,
de chaîne de solidarité.
La misère n’est pas naturelle, elle est la fille de la méchanceté et de
l’égoïsme des hommes et des peuples »
Père Laurent
Le Père Laurent,le Père Jomy, Daniel diacre, Eloïse et Albane, servantes d’autel, tournés ensemble vers le Christ
L’homélie du Père Laurent à Notre Dame d’Ambrières et Sainte Anne d’Aron
Chers frères et sœurs, l’Evangile de Marc que nous lisons pendant les dimanches de l’Année liturgique B, cède la place à l’Evangile selon Saint Jean pour ce 17ème dimanche.
Le contexte est le suivant : dans l’Evangile de Marc, le constat de la misère des foules (Mc 6,34) est suivi du miracle de la multiplication des pains (Mc 6,35-44).
Jésus nourrit les foules d’abord avec sa parole, avec son enseignement (v. 34b), puis avec le pain (vv. 35-44). Ces deux réalités mises ensemble, nous ramènent au schéma de la célébration eucharistique formée essentiellement de deux moments : la liturgie de la parole et la liturgie de l’eucharistie.
Mieux, le Christ s’occupe de l’homme dans sa totalité, corps et esprit. Car, il veut sauver l’homme dans sa totalité.
Par ailleurs, l’épisode de la multiplication des pains se trouve au moins une fois chez tous les évangélistes (Mt 14,15-21 ; 15,32-39 ; Mc 6,35-44 ; 8,1-9 ; Lc 9,10-17 ; Jn 10,1-13). On peut donc admettre que c’est un fait qui a marqué la mémoire de la communauté chrétienne naissante.
Et si à cela s’ajoute la référence à la dernière cène, au cours de laquelle Jésus a institué l’Eucharistie, cet épisode prend encore de l’ampleur.
Ainsi donc, la multiplication des pains devient une préfiguration, une anticipation de l’Eucharistie.
Il va sans dire que le Christ, en tant que nourriture, est le soutien de toute vie humaine aussi bien corporelle que spirituelle »…
Le texte complet de l’homélie
« Est-ce que je reconnais que Jésus est la réponse ?
Est-ce que Jésus est le Pain deVie ?
Est-ce que je reconnais que Jésus est la réponse suffisante aux besoins
spirituels des hommes, de la foule ? »
Père Jimmy
(photo d’illustration)