Chaque année, à Pâques, nous recevons une bonne nouvelle qui s’ajoute à celle entendue à Noël. Jésus, crucifié sous Ponce Pilate, est vivant. Cet évènement du début de notre ère est le fondement de la foi des chrétiens. Il a pour origine l’amour de Dieu pour son humanité, et l’amour de Dieu ne peut mourir !
Cette bonne nouvelle est arrivée jusqu’à nous grâce aux premiers témoins, par quelques femmes d’abord, et par des disciples de Jésus ensuite. L’évangile de saint Jean dit à propos du disciple arrivé le premier au tombeau : « Il vit et il crut ».
La nouvelle du matin de Pâques est répandue jusqu’aux extrémités de la terre par des femmes et des hommes qui, aujourd’hui encore, croient en Jésus et ainsi deviennent des disciples de l’amour plus fort que la mort. Oui, la Vie jaillit du tombeau, la Vie éternelle naît à Pâques : l’évènement de la résurrection du Christ Jésus est notre espérance.
Au matin de Pâques, la lumière de Dieu est plus forte que les ténèbres de notre monde, de notre vie, de nos faiblesses, de nos souffrances. La lumière de Dieu est celle de son amour pour tous et devient une force inouïe pour tous les chrétiens qui ravivent leur foi et pour les nouveaux baptisés de la nuit pascale qui s’engagent sur la route d’une vie nouvelle en passant par la porte du Christ Ressuscité.
Le matin de Pâques devient printemps de Dieu, comme les jeunes pousses de la Création portent des fruits nouveaux. Aujourd’hui, le monde a besoin de bonnes nouvelles, celle de Pâques en est une : qu’elle soit à la ‘une’ de nos vies et qu’elle porte du fruit grâce à chacun et chacune de nous !
Gérard Poirier,
curé de l’ensemble des trois paroisses Saint-Berthevin,
Saint-Pierre de Changé
et Saint-Jean-Saint-Paul-Saint-Sulpice