Nous sommes heureux de célébrer l’Assomption de la Vierge Marie, l’Immaculée Conception dont la vie n’a été qu’un Oui à Dieu.

Quand l’Archange Gabriel lui a annoncé qu’elle avait été choisie pour porter et mettre au monde le Sauveur des hommes, elle a dit oui… elle n’a pas douté un seul instant et quand l’archange lui a dit qu’Elisabeth portait elle-même un enfant alors qu’on la croyait définitivement stérile, elle s’est sentie poussée à lui rendre visite pour se réjouir avec elle ; quelle n’a pas été sa surprise d’entendre Elisabeth lui dire : « D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » puis « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Nous connaissons bien la réponse de Marie qui s’efface devant son Seigneur dont elle n’est que la servante, c’est le chant du Magnificat : « Dieu s’est penché sur son humble servante ».

Tout n’a pas été facile pour elle, elle a partagé tous les moments heureux ou difficiles que Jésus a vécus, le vieillard Syméon l’en avait avertie : « Un glaive te transpercera le cœur » ; Marie n’a pas faibli, même lorsque Jésus souffrait sur la croix et il a fait d’elle la mère des hommes, de tous les hommes représentés à cet instant par Jean, le disciple fidèle.

La Vierge Marie a occupé une place importance dans le cœur des chrétiens, une place qui n’a pas occulté celle de Dieu bien au contraire, elle nous invite à nous tourner vers son Fils comme à l’occasion des Noces de Cana : « faites tout ce qu’il vous dira », avait-elle dit aux serviteurs ou bien à Pontmain quand elle écrit le message : « Dieu vous exaucera en peu de temps… »

L’Assomption a marqué le dernier moment de sa vie sur la terre. Cela n’a pas donné lieu à un récit comparable à celui de l’Ascension de Jésus ; est-ce qu’il y eu des témoins ? Cela n’est pas dit mais il n’est pas interdit de le penser.

Depuis le 19ème siècle spécialement, la Vierge Marie s’est adressée à nous pour que nous ne nous laissions pas entraîner sur le chemin large et spacieux dont Jésus nous a prévenus qu’il mène à la perdition.

Comme elle, efforçons-nous de faire de notre vie un oui à Dieu, prions-la tout simplement pour qu’elle nous obtienne les grâces dont nous avons besoin pour rester fidèles.

Père Bernard Venot